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Du  gaz aux carburants liquides ( GTL )

 

Il existe déjà de très grandes usines de GTL, mais dans ces usines, les gaz associés provenant de la production de pétrole sont toujours consommés sur place, ce qui évite ou  réduit considérablement le torchage habituel.

L'efficacité n'est pas un critère ici, puisque l'on utilise le terme "déchets".
La première étape est toujours la conversion des gaz associés en gaz de synthèse, c'est-à-dire un mélange de monoxyde de carbone (CO) et d'hydrogène (H2).
Ce gaz de synthèse est ensuite introduit dans un réacteur Fischer-Tropsch pour fabriquer des chaînes d'hydrocarbures, c'est-à-dire du combustible liquide à partir de ce gaz de synthèse. La synthèse Fischer-Tropsch habituelle conduit alors au gaz, à l'essence, au diesel et à la paraffine.
Le rendement des installations existantes est d'un peu plus de 50 %.

Notre Ecogy-GTL est aujourd'hui le procédé le plus moderne et le plus efficace au monde. Il est disponible sous la forme d'une entité unique, compacte et standardisée, logée dans deux conteneurs de 53 pieds et quatre de 20 pieds.

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Le rendement est proche de 100 %, ce qui signifie que non seulement les gaz associés peuvent être utilisés, mais aussi le gaz naturel pur, car sa conversion en carburant est toujours beaucoup plus rentable que sa vente sous forme de gaz naturel.

En outre, nous avons mis au point un catalyseur Fisher-Tropsch très spécial qui produit une courbe de distribution très étroite des longueurs de chaines. Ainsi lorsqu'il est réglé sur le diesel, la totalité de la production peut être utilisée en diesel sans autre traitement.

Nous avons également de l'eau distillée comme sous-produit.

Chacune des usines peut convertir 1 tonne de méthane par heure, ce qui correspond à 1 522 mètres cubes. Cela donne environ 1 150 litres de diesel et environ 600 litres d'eau. Nous prévoyons 8 000 heures de fonctionnement par an.

Bien sûr, d'autres carburants peuvent également être produits, comme l'essence et le kérosène, mais il s'agit toujours de mélanges qui doivent être séparés en aval.

Malgré toutes ces excellentes propriétés, le système est absolument sans émissions et largement autosuffisant en termes d'énergie.

Enfin, une remarque importante : en raison du bilan CO2 positif des produits issus des gaz associés, ils doivent être classés comme biocarburants.